Bonjour.
Depuis juin dernier, beaucoup d'eau ont coulé sous les ponts....
Nous sommes à quelques jours de la SMAVA qui aura lieu dans la région Centre à Nouans le Fuselier (entre Orléans et Bourges). 23 personnes venues d'Ile de France, du Centre, du Val de Loire, de Bretagne et de Bourgogne-France-Comté vont vivre cette 1 ère session de mobilisation des acteurs de la vie associative. Nous débutons lundi prochain. Tout est presque prêt, il reste à vivre la session.
Pour la seconde session, nous avons du changer les dates. Prévue initialement mi octobre, nous venons juste de la repousser à la semaine du 27 novembre 2017, toujours à Lucelle en Alsace. Les personnes déjà inscrites viennent de Bourgogne & Franche-Comté et de la région Grand EST. Ce report de date est du à plusieurs facteurs. Cependant cette session est loin d'être remplit puisque nous sommes à peine à 16 participants. Il y a donc encore de la marge de manoeuvre.
Nous programmons déjà 2018 et 2019 mais une inquiétude me saisit quant je vois la difficulté à ce que les acteurs du réseau se saisissent de ce formidable outil qu'est la session de mobilisation. Soyons honnête, sans les deux ancrages régionaux mis en place, ces deux sessions auraient été purement et simplement annulées.
A quoi sert de programmer des sessions en grand nombre, si au final, faute d'inscrits nous devons les annuler ?
Mais après tout c'est peut être parce que les acteurs sont si bien outillés et si performants qu'ils n'ont plus besoin de ce type de session.
Je plaisante bien entendu, car je vois bien nos difficultés au quotidien à tenir nos postures et nos places politiques dans un monde qui ne nous fait pas de cadeaux. Nous avons de plus en plus besoin d'acteurs associatifs capable de transmettre ce qui les anime et capable de faire entendre à d'autres personnes hors de nos réseaux, que "vivre comme tout le monde" , que vouloir "l'accès à tout pour tous" ne sont pas que des slogans éculés. Serait-il déjà venu le temps où le sort et la situation des personnes en situation de handicap soient devenu si enviable et confortable qu'elles n'aient plus besoin de rien ?
Il va donc falloir que le réseau d'acteurs n'oublie pas que si l'on ne monte pas dans le train lorsqu'il passe, on reste à quai à se morfondre, mais pas à vivre.
Nous allons bien sur reprendre notre bâton de pélerin, comme nous le faisons depuis des années, pour aller solliciter tel ou tel que cette session lui ferait le plus grand bien. Mais encore faut il que les propositions de sessions de mobilisation qui sont de vrais lieux ressources et de ressourcements, soient proposées, repérées, attendues, désirées, voulues, diffusées et déjà accueillies.
A vous lecteur de vous faire l'écho de ces sessions autour de vous.
A bientôt
Denis Vivant